Barathon

Midgar…Cela faisait combien d’année que Vayn avait quitté cette ville ? Plus de quatre ans…Depuis l’incident du réacteur, cela faisait donc pratiquement cinq années. L’ex SOLDAT n’avait pas attendu l’évasion de Zack. Gardant un esprit méthodique, il s’était employer à découvrir la vérité sur lui-même et les objectifs de Shin Ra et en avait tiré les conclusions qu’il s’imposait dans son esprit, à savoir que la multinational n’était plus fréquentable…Ironiquement, le maître du « Blade Works » avait quitté cette boite pour une cause bien plus dangereuse : celle de sa mère de patrimoine en quelque sorte, puisque cet hybride d’incarné avait tué sa mère. Le jeune homme avait obéit à tout les ordres de cette femme dont il ne connaissait que le nom : JENOVA…La calamité des cieux, celle qui avait invoqué météore il y a deux mille ans maintenant. Oh le SOLDAT connaissait toute l’histoire et connaissait les intentions de l’entité extraterrestre. Mais puisque ses gènes eux même lui commandait de lui obéir, il ne voyait pas pourquoi il en ferait autrement. Vayn croyait en cette chose que l’on appelle destin et qui dit que votre vie est déjà courut à l’avance. Contrairement a Sephiroth qui avait rejoint JENOVA pour essayer d’échapper à son destin, Vayn lui avait fait la démarche inverse pour arriver au même résultat : il servait la dame pour la simple raison que cette dernière lui avait tracé sa destinée comme il traçait les objets dans son subconscient pour en faire des lames aiguisées ! Bizarrement, le fils de JENOVA ne semblait pas craindre la mort, au contraire, il profitait à fond de la vie tant qu’il en avait la possibilité. Ayant servit pendant cinq ans la calamité des cieux, Vayn avait voyagé à travers le monde pour préparer la fameuse réunion, envoyant les hommes en cape noire vers le cratère. Mais aujourd’hui, le jeune homme avait reçu des instructions étranges. Apparemment, JENOVA elle-même allait se déplacer jusque Midgar pour y faire quelque chose de particulier. Elle avait simplement demandé à Vayn de l’attendre la bas. Cela n’était pas dans ses habitudes. Poireauté sans ordres particulier…Cela voulait dire quartier libre, et quartier libre, dans l’esprit de Vayn, cela était assimiler à Barathon !

Bien évidemment, il n’allait pas faire cela dans les taudis ou il ne trouverait pas de jolies filles à draguer ! Il aurait bien le temps de se faire quelques petit extra avant d’aller voir sa mère en quelque sorte… Mais ce n’était pas totalement innocent. Il avait besoin d’information sur les derniers mouvements de Shin Ra et du groupe AVALANCHE. Pour cela, quoi de mieux que de séduire une femme, si possible haut placé comme une TurK ou une SOLDAT 1ère classe pour lui prendre les informations qu’il recherchait ? Il avait toujours eux du succès avec la soldatesque féminine de Shin Ra, peut-être certaine jolies filles qu’il avait connu étaient encore en service ! Il avait choisit un ancien bar qu’il avait très longtemps fréquenté à l’époque ou il travaillait pour Shin Ra dans le secteur cinq. Ce bar, réputer pour l’alcool qui y était servit, était probablement celui le plus fréquenter à son époque par les soldats de Shin Ra. Et surtout les belles soldates…La première fois, il avait même cru qu’il s’agissait d’un bar féminin ! Mais non il y avait aussi quelques hommes qui rodaient. Et puis franchement, comment résister à toutes cette présence autour de lui ? Regardant de gauche a droite alors qu’il progressait dans les rues semblant toujours a moitié déserte de la grande Midgar, l’incarné tourna à gauche dans une ruelle assez sombre. Cette dernière était resserrer, deux personnes cote à cote n’aurait put l’emprunter. Les mains dans les poches, Vayn avança jusqu'à une porte indiquant la présence du bar qu’il rechercher…Gagné ! Apparemment le bar était toujours ouvert et animé puisque l’ancien SOLDAT pouvait entendre le bruit de la musique, les verres s’entrechoquant des personnes trinquant à la santé de Shin Ra probablement, et l’alcool coulé a flot ! Avec un grand sourire et tel un cow-boy, il ouvrit les portes du bar pour découvrir…

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Les badauds vagabondant, les anciens au présent ennuyeux, la soldatesque de la Shin Ra et les jeunes filles en mal d’action… Voila, entre autre, ce qui peuplait le bar le plus fréquenté de Midgar.

Les portes de métal sobrement forgées portaient de lourds boulons de cuivre et juste au dessus de celles-ci était ornée une bande vieillie et rouillée à la couleur sensiblement plus claire. On pouvait y lire « Le Crépuscule » si on se donnait la peine de forcer un peu sur le regard. Il n’y avait pas de poignées, on pouvait se contenter de pousser le portillon avec une force modérée et lorsque vous pénétriez sur le seuil, l’ambiance du bar/saloon vous sautait à la gorge.

Atmosphère chargée d’une fumée encore fraîchement tirées des lèvres des occupants, une lumières tamisée, propice aux murmures et aux lourds secrets dévoilés, une musique rock ‘n roll peu variée… Le décor, lui parvenait à trancher ce sentiment de cagnardise puisqu’il se révéla riche et agréable au regard.

Le bar de chêne lustré était agencé en arc de cercle et couvrait l’entière cloison du fond de la salle. A son arrière était aménagé une grande étagère qui regroupait tous les alcools et les saveurs imaginables sur plusieurs rayons, un champ coloré chatoyant sous les petites lumières bleutés qui les éclairaient ostensiblement. Les verres soigneusement nettoyés étaient alignés de façon symétrique parfaite près des fiasques décoratives et des bonbonnes d’eau cristallines.

Derrière le comptoir vernis se tenait un homme brun et bourru portant un tablier noir et une chemise de lin blanc. Il gardait entre ses lèvres fines et une moustache garnie, un cigare fumant et ses mains s’affairaient à préparer les commandes et à nettoyer les quelques verres. Chacun de ses gestes exultaient la maîtrise des années passées ici. « Arold » était écrit sur un petit rectangle plastifié de son tablier. Le patron sans aucun doute ! Aucun sourire n’étendait ses lippes et malgré le fait qu’aucune agressivité n’émane de sa personne, on se doutait qu’il n’était pas de bon augure de saccager son bar.

Pour le seconder, les serveuses s’empressaient de servir les nombreux clients. Elles étaient toutes, sans exception, jolies et bien faites, la taille mince et perchée sur de longues jambes nantit de collant qui halait leur peau pâle.

La pièce était assez grande et il s’y trouvait même un semi premier étage ouvert sur le hall principal. Trois petites marches le séparaient du reste de la salle. C’était là le lieu le plus sombre et reclus du bar. De nombreuses petites tables étaient éparpillées et les chaises se comptaient par dizaine et plus de la moitié étaient occupées. La partie la plus illuminée était cependant près du comptoir, là où les grands tabourets bordaient le chêne.

Soyez le bienvenu au Crépuscule !

Notre incarné eu la satisfaction de voir que son bar favori n’avait pas changé depuis qu’il avait quitté la ville cinq ans auparavant ! L’ambiance était toujours aussi festive, et le patron Arold assurer toujours aussi bien le service…Cet homme avait d’ailleurs toujours autant de goût pour choisir ses serveuses, mais soupçonnant des méthodes de recrutement assez inhabituel, il n’avait jamais cherché à développé une relation approfondie avec l’une d’entre elle…Mais cela ne l’empêcher pas de les regarder bien sur ! Apparemment, personne ne l’avait remarqué lors de son entrée, en fait, il en était rassurer. Il avait craint que ses anciens camarades n’essayent de l’arrêter, mais la Shin Ra devait le considérer comme mort maintenant ! Grand bien leur face. Lorsqu’ils comprendraient que l’armurier maudit était toujours bel et bien présent dans ce monde, il serait trop tard pour eux ! Laissant un petit sourire se dessiner sur ses lèvres, l’homme parti vers son coin favoris, qui était aussi une place assez stratégique : le bar ! En effet, sachant que la fin du monde approchait, il allait faire un geste qu’il attendait depuis maintenant sept ans. Avant de partir au front, il avait payé au patron une bouteille de cet alcool si raffinée que l’on appelle Champagne. Il lui avait dit qu’il s’agissait d’une réserve pour une grande occasion, en gage à sa maîtresse de l’époque qu’il reviendrait vivant quoi qu’il arrive ! L’homme connaissant bien notre dragueur lui avait réservé sa bouteille en sachant très bien que si Vayn vienne la réclamer un jour, ce ne serait pas dans les bras de cette fille…Et il avait vu juste ! Car oui, aujourd’hui, notre armurier maudit avait l’intention de récupérer cette bouteille aujourd’hui ! Allant s’accouder au comptoir après s’être assit sur un tabouret, en sachant très bien que ce cher Arold allait venir râler, ce qu’il ne manquât pas de faire. Mais il n’eut le temps de prendre la parole, car il fut le seul a reconnaître Vayn au premier regard. Ce dernier avait toujours était l’un de ses meilleurs clients, et il avait disparut comme ça pendant cinq ans sans laisser de trace… Il prit alors la parole, vu que le patron n’avait pas tellement l’air décider à le faire en premier !

« Eh ! Alors vieille branche c’est avec des airs pareils que tu reçois ton ancien meilleur client ! Ecoute, le grand jour est arrivé ! Tu te souviens de cette bouteille que j’avais réserver juste avant la guerre ? Va me la chercher s’il te plait ! Ce n’est pas exactement le genre d’événement que j’attendais à l’époque, mais ce n’est pas grave, ça mérite bien que je trinque ! »

La fin du monde mérité bien un verre de champagne…Il aurait le temps de chercher ensuite du regard les jolies filles intéressantes qu’il pourrait cuisiner pendant qu’il dégustait cette magnifique bouteille…Pour quelque verre gratuit, il devrait avoir des candidates de Shin Ra, surtout que son physique ne passait que rarement inaperçu, et généralement, il n’avait guère besoin d’aller a la rencontre des filles, elle venait très souvent d’elle-même. Problème, n’ayant pas trop prêter attention aux jeunes femmes présente dans la salle en entrant, il n’avait pas put voir s’il se trouvait des TurKs ou des SOLDIERS dans le coin. Tans pis, il aviserait. Pour le moment, le jeune homme gardait son attention sur Harold, attendant patiemment qu’il parte lui chercher sa chère bouteille…

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Dans le bar, les serveuses roulaient des hanches entre les tables et souriaient aux clients, découvrant leurs dents blanches et minaudant lorsqu’on leur faisait un compliment. Beaucoup des clients qui venaient ici étaient des habitués. Par conséquent, chacun d’entre eux (ou presque) avait leur serveuse attitré ; celle qu’ils préféraient bien entendu. Ainsi, se formait entre eux une certaine complicité. Illusoire bien entendu, puisque les serveuses n’avaient pas le droit de rencontrer les clients en dehors du travail. Après tout, elles étaient payées pour fidéliser les gens au Crépuscule et non pas pour leur plaisir personnel.

Lorsque Vayn entra pour s’asseoir au comptoir, il put croiser le regard de l’une d’entre elle. La demoiselle était assez grande, avait des cheveux mi-longs qui recouvraient sa nuque. Leur couleur était d’un noir profond et pourtant d’une brillance étonnante. Ses grands yeux bruns étaient tels deux billes chatoyantes dont on ne peut détacher le regard. Sa peau velouté était certes pâle mais pas moins attirante tant elle sembla douce au touché. Son corps se déplaçait avec la grâce d’un cygne entre les tables et jusqu’au bar où elle prit quelques verres avec une bouteille colorée. Sa taille était fine et pourtant les formes qu’elle possédait exultaient la volupté. Certainement la plus belle de la bâtisse…
Barathon Jeya_s10

De petits escarpins décoraient ses pieds et ses jambes étaient couvertes de collants halant son derme nacré. Ses hanches portaient un mini short d’un gris chic bordé de paillettes argentées, tout comme son bustier d’ailleurs, qui lui, offrait une vue délicieuse sur la naissance de sa poitrine. Un boléro de même nuance cachait ses épaules et ses bras fins, lui donnant sans conteste beaucoup de classe dans cette débauche de sensualité.

Arold quant à lui, ouvrit grand ses yeux en interceptant l’approche de l’ancien Soldat. Il semblait à la fois médusé et effrayé. Comment avait-il pu survivre ? D’où revenait-il ? Et surtout, pourquoi était-il revenu à Midgar… Le barman qui s’était figé dès son entrée, repris son travail en nettoyant un autre verre, son regard perdant cet égarement passager. Vayn s’assit au comptoir en observant le propriétaire et celui-ci s’étonna à rester muet comme une carpe… Alors l’autre prit la parole sur un ton quelque peu amusé. La bouteille… Ah oui cette fameuse bouteille… L’homme bourru esquissa un sourire sensiblement moqueur en lui répondant.

"Ah tiens qui voila ! Ma foi je croyais que tu était mort depuis belle lurette. Qui as-tu donc payé pour qu’ils te laissent en vie ?!"

Puis il tourna son visage bouffit jusque vers la serveuse que l’Incarné avait pu contempler à son arrivée. Elle servait des clients et ceux-ci en avaient profité pour la baratiner un peu.

"Jeya !"

La jeune fille se retourna pour regarder son patron. Elle lança un « excusez-moi je dois retourner au travail. »

"Va me chercher la bouteille de champagne dont je t’avais parlé la dernière fois."

Puis en se retournant vers l’ancien combattant…

"Tu pourras me remercier elle est restée au frais pendant cinq ans. Tu peux la savourer immédiatement. "

[size=12]La serveuse s’en était allée sous les ordres et revint rapidement, munit de la bouteille comme demandée. Elle observa ce nouveau et étrange client en lui offrant un sourire en coin… Il se voulu sans aucun doute séducteur mais Arol lui prit la bouteille des mains sans délicatesse et sortit un verre sans la regarder. Soudainement, un homme qui était accoudé au bar dans le coin gauche, dans l’ombre, hoqueta. Il était affalé sur le bar, visiblement ivre comme jamais et levait un doigt vacillant en articulant vaguement quelques bafouillages.

"AAaaa … rold. Vvient voaar Marty."

Le barman leva les yeux au ciel en reposant la bouteille.

"Bon, Jeya occupe toi bien de notre client, moi je vais m’occuper du reste… "

Puis il partit en direction de la viande saoule qui tenta avec difficulté de saisir le tablier du serveur.

"C’est… Juliane… Elle veut m’quitter cette sal**e. Tt-tu t’rends comptes ? Après t-ttout –Et là il manqua de tomber de sa chaise, Arold l’avait ratrapé avant, inopinément- c’que j’ai fais pour ellle… Mais quelle sal*** mais quelle sal*** toutes les m..m-mme mêmem."

Jeya sourit en entendant les propos injurieux de l’ivrogne et servit un verre à Vayn en lui allouant quelques regards de braise. Visiblement il était à son goût.

"Arold dit que vous êtes un client important. Pourtant c’est fou, c’est la première fois que je vous vois en deux ans."

Elle fit glisser son verre jusqu’à lui en se penchant sur le bar, croisant ses bras devant elle, lui offrant une vue vertigineuse dans son décolleté.

"Alors… Comment dois-je vous appeler ?"

Assit sur son tabouret, on pouvait facilement voir que Vayn était très a l’aise dans cette atmosphère surchauffé ! Assurément, l’incarné était comme sur son territoire ou tout était balisé pour lui permettre de naviguer comme un poisson dans l’eau. Au vu du sourire moqueur afficher par le patron après la réplique amusé de l’ancien soldat, le patron ne devait pas être trop mécontent de le revoir. Il lui lança qu’il le croyait mort et qu’il se demandait bien qui il avait put payer pour conserver la vie…Il n’avait payé personne en particulier, simplement voyager à travers le monde pour échapper au sbire de Shin Ra jusqu’ace qu’ils se découragent et le croient mort. C’était le chemin que beaucoup d’incarné avait suivit pour essayer en vain de retrouver mère…Sauf que Vayn lui, loin d’être presser, avait choisit une vie d’épicurien, voguant de ville en ville a la recherche de plaisir simple…Mais aussi d’information pour JENOVA et également le rôle de guide pour les mystérieux hommes en cape noire…Le jeune homme avait assuré cette mission un peu contraint et forcé, elle ne lui avait jamais plut et il était bien soulagé de la voir cessez. Il affichât une mine complice au patron avant de lui répondre

« Payé moi ? Tu me déçois…Comme si depuis le temps tu n’avais pas comprit que je n’avais pas besoin de payer quelqu’un pour survivre dans les coins chaud… »

Lors de la guerre de Wutai, il avait séduit une Kunoichi du village pour passé le conflit relativement calmement. D’ailleurs, il se souvint lui avoir promis le mariage…Le seul engagement qu’il n’est jamais respecter ! Curieusement, cette jeune femme lui avait toujours manqué quelque peu depuis la fin de la guerre, comme la ville d’ailleurs. Il avait apprit certaine coutume du village et on le prenait souvent aujourd’hui pour un homme originaire de ce village, chose qui l’amusait assez, car cela prouvait qu’il avait su parfaitement assimiler les coutumes de ce pays qu’il appréciait tant. Il n’eut cependant point le temps de songer plus longtemps de manière nostalgique au village ninja, car Harold avait reprit la parole appelant une certaine Jeya. En tournant son regard vers elle, il put reconnaître la serveuse fort charmante dont il avait croisé le regard en entrant dans le bar. C’était la plus belle sans doute de l’établissement et la grâce de cette femme n’avaient d’ailleurs pas ça place ici, mais plutôt dans des endroits plus convenable. Malheureusement, la vie en décider souvent autrement, et il fallait bien vivre…On ne vit pas sans argent. Cette dernière qui était en train de discuter avec des clients aux intentions douteuse s’excusa poliment avant de revenir vers Arold. Il lui expliquât qu’elle devait aller chercher cette bouteille de champagne dont il lui avait parler la dernière fois…Cela fit sourire le jeune homme, car malgré cinq ans d’absence, le patron avait tenu sa promesse en gardant la bouteille aux frais. D’ailleurs, il lui fit remarquer en lui affirmant qu’il devrait le remercier pour avoir garder ce cru pendant cinq ans.

« Je n’y manquerais pas très cher… »

La jeune serveuse revint avec la bouteille dans les mains et adressa à l’incarné un sourire en coin qui se voulait assez séducteur…Malheureusement, il n’eut vraiment le temps de lui rendre car le patron lui arracha sans ménagement la bouteille et prit un verre pour servir l’homme au yeux MAKO. Peut-être craignait t’il de le voir draguer sa plus belle serveuse, il n’était pas dans l’ignorance de la réputation de l’homme, étant donné la précédente clientèle de son bar…Mais un bruit assez désagréable parvint aux oreilles de nos protagonistes sur leur gauche. Ne prenant pas la peine de tourner son visage mais déplaçant ses yeux vers ce coin, il put observer un ivrogne se plaindre car sa femme allait le quitter. Arold laissa Vayn aux bons soin de Jeya alors que ce dernier reportait son attention sur la serveuse. Le discours de l’homme était inintéressant, car le voir dans ce bar complètement saoul prouvait qu’il n’avait pas était capable de comprendre l’émancipation de la femme…Ce genre de personne machiste n’avait aucun intérêt pour l’incarné, par contre, la séduisante serveuse elle valait qu’il lui apporte de l’attention. Ce qui était amusant, c’était que la jeune femme semblait bien amusé du comportement de l’ivrogne. Elle devait en avoir l’habitude ou alors elle songeait à peu près a la même chose que lui. Il n’eut aucun mal a capté son regard de braise quand elle posa les yeux sur lui tout en lui servant son verre. Cette fois, il put lui rendre un sourire assez étrange, en même temps charmeur et amusé, le genre de sourire dont les dragueurs avait le secret ! Elle lui dit que le patron lui avait dit qu’il était un client important mais qu’elle ne l’avait jamais vu en deux ans de service, ce qui n’était guère surprenant, puisqu’elle était arrivé trois ans en retard pour pouvoir le remarquer ! Une fois le verre prêt, elle le fit glisser sur le bar doucement en se penchant en avant pour lui offrir une vue assez intéressante sur son décolleté ! Le genre de comportement qui ne pouvait être que volontaire…Puis elle lui demanda comment elle devait l’appeler. Il répondit simplement

« Vayn Viwyn. Mais Vayn suffira. Tu peux me tutoyer ça ne me pose aucun problème… »

Il prit la coupe gardant néanmoins le regard sur la jolie serveuse lui faisant face. Une vue aussi agréable mérité d’être contemplé, mais tout de même assez discrètement pour ne pas devenir agressive. Notre incarné était cependant passer maître dans cet art, la regardant assez subtilement pour qu’elle en soit flattée tout en ne passant pas pour le gros pervers de service, le genre de type qu’elle devait voir tous les jours quoi ! Il prit le temps pour boire le début de sa coupe, le champagne n’étant pas un alcool ordinaire, il fallait le déguster lentement pour pouvoir profité de ses délices. Après quelques gorgée rapide, il posa la coupe et reprit la parole en gardant le regard vers celui de Jeya

« Il est parfait…Tu devrais profiter de l’animation de ce Marty pour t’asseoir et prendre une coupe. Je n’ai pas envie de déguster cette bouteille seul. De plus, connaissant Arold, Il va avoir du mal a se débarrasser de cet ivrogne. A l’époque, il me demandait toujours un coup de main pour les chasser, mais je crois qu’il ne le fera pas aujourd’hui… »

En réfléchissant, il se souvint de la première affirmation de la jeune femme qui lui avait raisonner plus comme une question d’ailleurs. Cette dernière mérité bien une réponse pour avoir traduit en mot sa curiosité sur le passé de Vayn, chose assez rare, même ses maîtresses n’osait que rarement le faire…

« J’ai était un client habitué pendant ma carrière chez Shin Ra, mais la vie m’a forcé à quitter Midgar pendant cinq ans…Chose fort dommage, puisque si cela n’avait pas était le cas, je t’aurais rencontrer plu tôt ! »

Un petit jeu de séduction ne pouvait pas leur faire de mal, même s’ils n’iraient probablement pas plus loin, cela détendait les nerfs qui devaient souvent être à vif pour cette femme obliger de répondre à toutes les attentes impatientes de clients indiscipliné ! Vayn admirait le travail que faisaient les serveuses car il n’aurait pas était capable de le faire, l’envie de planter Kanshou ou Bakuya dans la tête de ses derniers aurait était trop forte…Cependant, une question lui trottait dans la tête…La clientèle avait changer en cinq ans…Il ne semblait pas y avoir un seul employé de Shin Ra dans le bar. Il dit alors a Jeya

« Hum…A l’époque ou je venais, il n’y avait que des TurKs ou des SOLDIERs ici…Sont t’il tous partit ? »

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Arold et son bar. Il avait toujours voulu ses serveuses aguichantes et enjôleuses, néanmoins, il ne supportait pas la vulgarité. Toutes se devaient d’arborer des vêtements affriolants mais corrects et leur langage devait être soigné ainsi que leur sourire, aimable. Aucun client n’avait le droit d’injurier l’une de ses filles ou d’avoir des gestes déplacés en leur encontre. Si toutefois un individu s’y laissait tenter, il se trouvait peu de temps après sur le trottoir avec quelques cotes fêlées et une interdiction formelle d’y remettre les pieds.
C’était ce qui faisait d’Arold quelqu’un de bien. Il n’avait qu’une parole et était d’une franchise à toute épreuve.

Jeya devenait donc la serveuse attitrée de l’ancien Soldat pour la soirée, ce qui, visiblement, le réjouissait. La politesse voulait qu’elle vouvoie tous les clients sans exception, sauf lorsqu’ils lui demandaient de les tutoyer et il se trouva que Vayn lui fit part de cette requête. Ceci ne manqua pas de fendre ses lèvres sirupeuses en un sourire charmé.

"Vayn… C’est un très joli prénom ! Je suis enchantée de te connaître."

Elle inclina son délicieux minois en plissant sensiblement ses yeux marron, et ses mains qui nettoyaient, machinalement, l’un des verres alignés, se posèrent avec délicatesse lorsqu’il lui proposa de venir boire avec elle. Sa frimousse afficha une mine réjouie tandis que ses doigts effilés saisissaient un verre en quittant le derrière du comptoir. La démarche féline, elle contourna le bar avant de prendre un tabouret haut, s’asseyant près du jeune homme en croisant ses longues jambes. Une, puis deux jeunes filles prirent le relais, préparant les commandes à sa place.

"Merci c’est très gentil à toi. J’avoue que m’asseoir un peu ne me fera pas de mal."

Puis elle s’accouda contre le bois du comptoir en posant son menton dans le plat de sa main tendue, gardant chacun de ses gestes, classe et élégance.

"Arold est un homme charitable sous cette carapace bourrue."

Elle servit le verre de son client en s’en versant à son tour. Visiblement habituée, aucun goûte ne tomba à côté du contenant, puis elle reposa la bouteille près d’eux.

"Ainsi tu as disparu de Midgar pendant cinq années… Je suis surprise que tu ais retrouvé le chemin de cet endroit en tant de temps passé ailleurs. Tu as certainement visité le monde entier. Je t’envie !"

Puis elle plongea doucement ses lèvres teintées dans le liquide pétillant en savourant quelques gorgées avant de reposer le cristal.

"Les TurKs et les Soldats viennent encore mais ces temps-ci, beaucoup moins souvent. Il semblerait qu’ils partent tous en mission m’a avoué l’un d’eux il y a quelques jours. Mais pour faire quoi… je l’ignore… et je pense que ce n’est pas plus mal…"

Dit elle en arquant l’un de ses fins sourcils d’encre avant de voler une autre gorgée de champagne.

"Hum ! Il est vraiment délicieux. Fête t-on quelque chose de spécial aujourd’hui ?"

Qu'elle demanda avec douceur tout en miaudant un regard presque brûlant.

Notre ancien SOLDIER n’était pas un adepte du vouvoiement, il préférait toujours le tu, bien plus agréable et proche que la distance imposée par le vous. Mais même après cinq ans d’absence, il n’avait pas oublié les règles d’Arold. Cet homme était certes étrange, mais il l’avait côtoyait pendant pas mal de temps, assez pour dire que malgré les rumeurs qui circuler sur lui a l’époque, il était un type bien, et homme de parole…Sinon, il aurait vite quitté son bar. Il songeât qu’au départ, il avait du lui manquer pour chasser les récalcitrants. En effet, il avait plusieurs fois aider le gérant en utilisant Kanshou et Bakuya pour calmer les ardeurs des ivrognes ou de ceux qui prenaient les serveuses pour des filles de joies. Mais une interrogation demeure : pourquoi ne pas utiliser son arme principale, c’est à dire un arc et des flèches ? Tout simplement parce que la seule fois ou il a voulu le faire, la flèche avait était esquiver par l’homme qui était cibler, ce dernier c’étant adonner à une démonstration de l’art des Drunken Master. Il avait donc fallu utiliser Kanshou et Bakuya pour en venir à bout. Depuis, le SOLDIER avait jugé bon de ne plus tracer son arc dans le bar, espace trop confiner pour utiliser pleinement une arme aussi noble. Il songeât qu’il était probablement le seul combattant moyenne distance chez les adeptes de JENOVA, mais si ses confrères le croyait faible juste pour ça, il le regretterait aussitôt…Quoi qu’il en soit, il n’en était pas encore la. La jeune femme avait reprit la parole, lui affirmant qu’elle trouvait son prénom très joli et qu’elle était heureuse de le connaître. Les banalités d’usage quoi. Elle avait accueillit avec plaisir sa proposition de venir boire avec lui et avait laissé la responsabilité du nettoyage a deux de ses collèges, se déplaçant jusqu’à lui d’une manière très gracieuse. Puis s’accoudant sur le bois du bar, la tête posé sur le plat de sa main tendu, elle affirma qu’Arold était finalement quelqu’un de gentil sous ses airs bourru. Pour avoir aider le patron a évité les quatre cents coups plus d’une fois, Vayn hocha la tête en signe d’affirmation avec un sourire assez nostalgique montrant que quelque souvenir de franche partie de rigolade avait était au rendez-vous. Versant deux verres, un pour lui puis un autre pour elle-même avec une dextérité étonnante, elle affirmât être surprise qu’il soit retrouver le chemin du Bar aussi longtemps après en être parti. Mais quand on à traîner dans le même bar régulièrement pendant des années, on oubliait pas le chemin même après une longue période sans y retourner ! Elle enviait aussi le fait qu’il ait fait beaucoup de voyage. Visiter Gaïa, c’est réaliser le mal que Shin Ra a fait partout sur la planète. Costa Del Sol et le Gold Saucer sont les deux seuls endroits que Vayn est vu de son vivant étant vraiment heureux. A Wutai, il avait était heureux, mais les gens eux ne l’était pas, a part ça petite Kunoichi chérie évidemment…L’attendait t’elle encore ? Dans ce cas elle était vraiment fidèle ou profondément stupide ! Quoi qu’il en soit, Jeya reprit la parole pour expliquer que les SOLDIERS et les TurK venait de moins en moins car ils étaient pratiquement toujours en mission…Un détail intéressant pour JENOVA, mais il n’aurait pas plus de cette femme car elle ne savait pas ce qu’il faisait et ne voulait de toute façon pas le savoir…Une sage décision pour sa vie ! Elle lui demanda ensuite avec un regard de braise ce qu’ils fêtaient aujourd’hui. Il ne pouvait pas lui dire qu’il fêtait sa propre mort et la destruction de la planète ou elle l’aurait prit pour un illuminé, alors il trouva autre chose.

« Nous fêtons ensemble l’avènement d’une nouvelle ère. Celle ou les femmes prendront enfin leur place légitime surpassant les hommes ! Il était tant d’ailleurs ! Car le monde lui court à sa perte… »

Voilà une métaphore subtile mais que la jeune serveuse n’était pas capable de comprendre. En apparence, l’armurier ne faisait référence qu’à la monté en puissance du beau sexe au dépend des males machiste. Mais si on décortiquait la phrase correctement, en remplaçant les femmes par JENOVA et les hommes par Shin Ra, on obtenait une tout autre signification. Donc il pouvait affirmer de son point de vue qu’il n’avait pas mentit, il n’avait fait qu’affirmer un point de vue. Ramenant la coupe de champagne a ses lèvres, il en savourant quelque gorgée avec délice avant de le reposer sur le bar, restant totalement concentrer sur la serveuse qui trinquait avec elle. Elle avait fait quelque remarque qui méritait d’être éclaircit. Il reprit donc la parole sur un ton toujours égal a lui-même, c’est à dire sociable et quelque peu charmeur.

« Visiter le monde est une activité distrayante, mais elle ne rapporte pas beaucoup d’argent pour vivre. Néanmoins dans mon mode de vie, le billet vert n’est absolument pas nécessaire, alors qu’importe…J’ai apprécié chaque lieu ou j’ai eu l’honneur de faire une escale, mais aucun ne m’a autant plus que la cité ninja de Wutai alors que j’étais leur ennemi. Ce pays est bien plus beau que les gens de Shin Ra ne veulent bien le dire… »

De tout ses voyages, cette ville était rester sa préféré ! Le charme asiatique y était probablement pour quelque chose, a moins que les délicates attentions de sa Kunoichi aient joué à plein et qu’il se fasse une image idyllique de ce pays. Quoi qu’il en soit, il continuerait de le portait dans son cœur quoi qu’il se passe. Il reprit alors sur Arold

« En effet, Arold n’est pas un mauvais bougre. Je le connais depuis longtemps maintenant…Il n’a pas trop changé, peut-être un peu grossi, mais il doit avoir plus de travail avec les alcooliques. J’ai eu plusieurs anecdotes intéressante ou je l’ai aidé à chasser les récalcitrants. Si je n’ai pas oublié le chemin de ce bar, c’est probablement parce que c’est l’un des plus accueillant dans le monde entier… »

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De longues minutes s’étaient écoulées depuis l’entrée de Vayn dans le bar et Jeya l’avait prit à partie pour le divertir une soirée, étant donné qu’il semblait être un client important aux yeux du propriétaire. Quelques regards curieux se glissaient sur l’homme aux cheveux blanc et la jolie serveuse qui buvait à ses côtés. Certains habitués aimaient être servit par leur sommelière habituelle et voir qu’elle était déjà occupée avec un homme en faisait grogner plus d’un.
Visiblement trop occupée à admirer les beaux yeux de l’ancien Soldier, elle n’avait cure des oppositions diverses qui murmuraient en son dos.
Lorsqu’il complimenta le bar en disant de lui qu’il était le meilleur au monde, la Demoiselle sourit largement, fière et heureuse de savoir que parmi tous ceux qu’il avait du visiter, le leur était le plus chaleureux.
Perchée sur le tabouret haut, elle balançait son pied avec lenteur, gardant les jambes croisées l’une sur l’autre. La tenue gracieuse et délicate, Jeya saisit de nouveau son verre pour voler une autre gorgée, se délectant du doux breuvage avant de reposer le cristal dans un léger cliquetis.

« C’est vraiment cela que nous fêtons ? Vos vœux sont peu banals, vous êtes bien le premier homme que j’entends vouloir que les femmes aient une implication plus importante dans la vie politique du pays. Vous feriez bien grincer des dents ! »

Et si elle savait à quel point c’était vrai… Bien que les mots du jeune homme l’étonnèrent jusqu’en l’amuser, leur signification cachées était terrifiante. Arquant ses sourcils en riant légèrement mais de bon cœur, elle inclina son minois.

« Mais je doute que Rufus Shin’ra accepte de léguer son pouvoir aussi facilement et à une femme qui plus est ! En étant l’une d’elle, j’avoue être curieuse de voir le résultat mais cela ne s’est encore jamais vu… »

Une œillade furtive se cala contre le verre de Vayn et le sien. Sa main fine saisit alors la bouteille et servit une nouvelle fois les deux intervenants, s’assurant ainsi que leur verre ne soit jamais vides. Consommer jusqu’à la déraison n’était pas la politique de la maison mais dans certaines circonstances elle était acceptable. La jeune femme reposa la bouteille et reporta ses perles carmélites dans celles de son allocutaire, répondant à son charme par de petits sourires lascifs et des battements de cils typiquement féminins.

« Wutai… »

Qu’elle répéta l’air absente le temps d’une seconde.

« J’ai entendu quelques échos sur cette cité, mais vous avez raison… Seulement du négatif. Certains disaient que les gens qui y habitaient étaient des sauvages ignorants. Ce qui est dommage, c’est que ceux qui ne voyagent pas, ne peuvent que croire ceux qui, au contraire, on déjà vu d’autres pays. Fort heureusement, tout le monde ne boit pas leurs paroles… J’aimerais beaucoup voir cette cité Ninja. Avez-vous l’intention d’y retourner ? »

Apparemment intéressée, elle se pencha un peu plus vers lui, comme pour mieux entendre ses paroles, rendant son décolleté plus profond alors, les yeux pétillant d’une curiosité presque infantile.
Soudainement, la porte d’entrée s’ouvrit à la volée, claquant bruyamment en forçant Jeya à sursauter sous la surprise. Se redressant, elle observa les personnages qui venaient de faire leur entrée. Trois gardes de Shin’ra tout parés de leurs uniformes allèrent s’installer tapageusement à une table.
Vayn put déceler une légère grimace sur les lèvres sirupeuses de sa nouvelle « amie » qui visiblement, les connaissait.

Des années à pratiquer par plaisir l’art de la séduction et de la parole avait rendu Vayn efficace. Bien que son seul physique puisse suffire à épater les jolies filles, il n’était point partisan de cette méthode et préféré utiliser le verbe pour parvenir à une véritable discussion avec la gent féminine que le gros tas de muscles bourré de testostérone sous estimé grandement. Sa métaphore avait fait mouche, elle n’avait point comprit ou il voulait exactement en venir, seulement le sens qu’il avait bien voulu lui montrer. En tout cas, cette serveuse affichait un maintien et un comportement parfait, elle méritait probablement mieux que cette vie, mais la société de Shin Ra ne le permettait malheureusement pas…Qu’importe ! Vayn parviendrait à inverser la tendance ! Grâce à l’aide de JENOVA, le monde allait prendre un tournant définitif qui précipiterait sa fin mais dans le fond, cela n’était pas si grave…Il s’était déjà bien éclater et allait continuer ! Mais il était vrai que son point de vue si particulier sur la politique de son monde ferait grincer des dents. Comme la serveuse l’affirma elle-même, Rufus Shin Ra n’accepterait sûrement pas de laisser le pouvoir et l’argent a une femme…Il allait juste falloir le forcer un peu ! Tout le monde craignait Shin Ra pour sa puissance et son armée, les TurKs était partout a veillez sur la sécurité de l’organisation et il y avait les puissants SOLDIER. Mais lorsque l’on avait était soit même SOLDIER First Class, ce n’était plus le genre de chose qui pouvait vous impressionner. Vayn avait vu la manière de fonctionner de l’armée de Shin Ra, il savait tout d’eux et donc ne les craignais points. Jeya remarqua que leurs verres respectifs étaient en train de se vider doucement mais sûrement et décida de les remplir à nouveaux dans une tradition typique des bars : ne pas laisser le client sans boisson. Mais il n’allait pas s’en plaindre, elle réalisait son désir avant même qu’il ne le traduise en parole, quelle délicate attention qu’il apprécie à sa juste valeur !

L’évocation de Wutai amena un parfum d’exotisme qui n’était pas désagréable dans cette pièce. Ce charmant village que notre homme aimait tant ! Elle lui demanda s’il avait l’intention d’y retourner. A vrai dire, il y avait toujours songé, mais jusqu’à présent, personne ne lui avait réellement donnait l’occasion de s’y rendre. Jenova n’avait point jugé bon de l’amener sur ce continent ou ses fanatiques n’allaient jamais et il n’avait plus vraiment de temps a lui pour faire une pause dans ses missions et s’y rendre. Cinq ans d’absence…Il avait du briser le cœur d’une femme ce qui intérieurement lui déplaisait fortement. Il ne vivait que pour les rendre heureuse ses belles jeunes femmes, prendre un peu de bon temps avec elle, partager des choses simples comme tout bon épicurien qui se respecte. Mais leur faire du mal était un crève cœur. Pourtant, il avait du le faire tout de même souvent le bougre ! Enfin bon, tans pis…Il répondit tout de même

« Si les aléas de la vie me le permettre, j’y retournerais. Mais cette fois, se sera en ami et non plus en ennemi. Cela me permettra d’en découvrir les douces choses qui m’on échappait pendant la guerre, alors que je n’étais encore qu’un jeune sot… »

Il laissa échapper un petit rire amusé par sa propre remarque. Oui a l’époque il était un jeune lion émoustiller par la simple vue d’un jupon. Au fur et a mesure, il avait apprit à sélectionner ses conquêtes, le simple esthétisme ne pouvait plus suffire, il lui fallait également des femmes plus cultivé, intéressante dans leur psychologie, avec qui il pourrait partager des choses plus fortes. Bref, l’homme c’était assagit en vieillissant, même si actuellement il ne perdait rien du décolleté de la jeune serveuse qui s’offrait a sa vue jusqu’ace que la porte s’ouvrit avec fracas, laissant entrer trois vulgaire troufions de troisième classe ! Jeya ne put contenir un sursaut de surprise avant d’afficher une grimace devant le trio. Apparemment elle les connaissait…A son époque, des vulgaires troisièmes classe ne serait jamais venu dans ce bar réputé pour accueillir beaucoup de SOLDIER. Finalement il y avait tout de même un peu de ménage à faire…

« Les rats non point leur place en ce lieu…Veut tu que j’assure la dératisation ? »

Il n’avait aucunement besoin de sortir tout de suite une arme apparemment, il était prêt a en découdre avec trois types justes pour faire plaisir a une demoiselle qu’il ne connaissait que depuis quelques minutes…En même temps, toutes personnes connaissant Vayn Viwyn savait qu’il était vraiment très risqué de l’interrompre alors qu’il était en train de siroter un verre de son alcool favori…